Comment une construction résiste aux secousses sismiques ?

1- Constructions parasismiques : les exemples traditionnels

Les constructions parasismiques ne sont pas apparues il y a une dizaine d’années, mais existent bien depuis plusieurs millénaires.

L’utilisation du bois comme matériau parasismique

Depuis toujours, le but de la construction parasismique est d’accompagner le séisme dans sa secousse plutôt que d’essayer de lui résister. Le bâtiment devient alors plus souple et plus mobile : ainsi, il ne se fissure pas ou ne casse pas lorsqu’il subit une onde de choc. Le matériau le plus utilisé, de tous temps, est le bois.

Des joints en bois dans l’Empire Byzantin

Les byzantins utilisaient déjà des joints en bois pour permettre à leurs structures de tenir le choc en cas de tremblement de Terre : c’est notamment le cas dans la cité jordanienne de Petra, construite aux alentours de -30 avant Jésus-Christ ! 

Les Dugong chinois pour absorber l’onde de choc

Mais plus avant encore, les chinois créent des Dugong, des supports en bois afin de fixer toits, piliers et colonnes. Ces supports permettent aux structures de suivre le mouvement du séisme, grâce à leurs emboîtements systémiques. Ce même emboîtement absorbe également l’énergie par le frottement du bois, et réduit ainsi l’onde de choc grâce à la friction. Par exemple, la structure de la Cité Interdite n’est même pas fixée au sol, mais seulement posée, afin de se mouvoir en parallèle de l’onde de choc en cas de séisme.

2- Constructions parasismiques : Les exemples modernes

Désormais, les architectes et ingénieurs rivalisent d’ingéniosité pour contrecarrer l’effet des séismes sur les constructions.

Un pendule moderne

La tour Taipei 101 mesure 508 mètres de haut et se situe tout près d’une ligne de faille…Cette construction aux allures de protagoniste de film catastrophe est en réalité savamment pensée pour s’aligner aux ondes de choc et aux mouvements produits par un séisme. Elle contient en effet une boule d’acier suspendue de 5,5 mètres de large et de 660 tonnes métriques, qui agit comme un pendule pour contrebalancer la tour en fonction des mouvements induits par les séismes, rien que ça !

Une tour à charnières

Dans la ville de México, une zone sismique malheureusement célèbre pour ses dégâts récurrents liés aux tremblements de terre, la Torre Reforma entend bien échapper à ce démon légendaire. Équipée de panneaux à charnières, la Torre Reforma dispose de “zones de froissement” qui se plient plutôt que de se fissurer. Les ingénieurs garantissent son intégrité jusque sur les deux prochains millénaires.

Un terminal d’aéroport qui glisse sur les séismes…

…comme on surfe sur une vague ! Le terminal du nouvel aéroport d’Istanbul dispose d’une infrastructure qui se déplace avec le sol sans déformation. Ce dernier est construit sur des centaines d’isolateurs à absorption d’énergie qui amortissent l’onde de choc en cas de séisme.

Un bâtiment ancré dans le sol par un système de câblage

Lorsque l’on plante sa tente de camping, on l’assure avec des cordages au sol, pour éviter qu’elle ne subisse les affres du vent. C’est le même principe qui a été utilisé pour la construction du bâtiment japonais Fa-Bo qui est soutenu par des câbles en fibres de carbone sur son pourtour.

3- Constructions parasismiques : Les solutions ADESOL

Solutions ancestrales et ingéniosités architecturales se combinent et s’allient au quotidien pour proposer des solutions parasismiques. De par le monde entier, qu’il s’agisse de zones fréquemment impactées par des tremblements de terre comme le Japon ou le Mexique, ou de zones moins touchées, mais susceptibles de l’être, les idées fusent pour protéger des vies en cas d’incident.

C’est également le cas d’Adesol, spécialiste de la construction parasismique. Adesol propose des matériaux ingénieux permettant à la structure d’accompagner le mouvement du séisme et d’éviter ainsi les fissures et les effondrements.

Les joints de fractionnement et les joints de dilatation

Pour reprendre à la mode contemporaine les trouvailles traditionnelles chinoises et byzantines, Adesol a travaillé sur des joints permettant à la structure de conserver son intégrité durant un tremblement de terre. Ainsi, le joint de fractionnement contrôle le soulèvement du carrelage et/ou les fissurations du béton induits lors des faibles mouvements. Le joint de dilatation, quant à lui, agit lors des mouvements de grande envergure en séparant les éléments de la construction et à la dilatation des matières premières survenant en cas de séismes, mais aussi en cas de fortes chaleurs. Retrouvez leurs caractéristiques respectives dans l’article dédié.

Les couvre-joints, joints de sol et profilés souples

Adesol propose toute une gamme de joints, couvre-joints et profilés souples qui amortissent le choc en cas de séisme et permettent à la structure de suivre le mouvement. Ils absorbent les tensions latérales afin d’éviter les fissures et les accidents.

Les joints de dilatation parasismiques

La technologie Tecno-K offre des solutions de dilatation sismique assurant des mouvements de plus de 80 mm en cas d’onde de choc. Cette gamme convient aux structures accueillant beaucoup de public (parkings, centres commerciaux…) et aux structures industrielles amenées à recevoir des charges lourdes (camions, transpalettes…). Des systèmes de jonction de sol aux systèmes de transition, Adesol met tous les moyens en œuvre pour adapter les constructions au parasismique.