Tokyo : quand modernité et sismicité vont de pair

La ville de Tokyo est un véritable musée à ciel ouvert : incomparable aux villes du monde les plus réputées pour leur architecture innovante, Tokyo offre des panoramas futuristes grâce à ses bâtiments originaux qui donnent du fil à retordre à New York ou à Toronto. En perpétuel changement, la capitale japonaise n’a que très peu de bâtiments historiques, et c’est son renouvellement incessant qui fait sa propre histoire. La sismicité est d’ailleurs, en doublon avec la propension tokyoïte à la création et à l’expérimentation, l’une des raisons principales de sa modernité. Effectivement, les séismes sont légion à Tokyo, et si la ville déplore les destructions à chacun d’entre eux, c’est également la raison pour laquelle elle ressemble à ce qu’elle est : un véritable laboratoire architectural.

Les techniques tokyoïtes pour préparer les constructions aux séismes

Celui que l’on appelle le « Big One », le grand séisme tant redouté sur l’archipel asiatique, met d’ailleurs en première ligne la baie tokyoïte. Les architectes japonais relèvent néanmoins le défi de la conception anti-sismique avec brio, créant des bâtiments à l’épreuve des turbulences. Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 frappait la ville de Tokyo, et l’une de ses tours les plus hautes, la Tokyo Sky Tree, s’élevant à 634 mètres résistait. Le directeur du site, Yoshihito Imamura, était d’ailleurs sûr de lui : « La Tokyo Sky Tree à été édifiée avec les technologies japonaises les plus avancées. Elle ne tombera pas.», et pour cause, cette dernière est la tour autoportée la plus haute du monde, tenant sans hauban.

Les techniques de construction tokyoïtes font d’ailleurs figure d’exemple auprès des architectes du monde entier : renforcement des murs porteurs, souplesse des tours et gratte-ciels leur permettant de supporter les ondes de choc, et matériaux anti-sismiques en caoutchouc ou sur ressorts suivant l’inertie du mouvement provoqué par les tremblements de terre. Elles respectent également certains principes primordiaux : constructions en acier (qui permet d’absorber les impacts), charges homogènes entre les différents niveaux, et squelettes d’architectures plutôt simples qui équilibrent la hauteur et la largeur d’un bâtiment.

En Europe, l’exemple de la gamme Tecno-K par Adesol

Tecno-K par Adesol est une gamme de couvre-joints parasismiques dont le mécanisme permet d’absorber les mouvements des bâtiments générés par les ondes de choc. À l’image des éléments de construction japonais, les profilés techniques Tecno-K sont créés pour suivre le mouvement du bâtiment pendant un tremblement de terre et ainsi conserver l’intégrité du bâtiment. Comme le dit l’expression « le roseau plie mais ne rompt pas », le principe des constructions anti-sismiques n’est pas de résister avec force aux ondes de choc, mais de s’y plier, en accompagnement le mouvement, afin de ne pas casser, se fissurer, et à terme, s’effondrer.

On retiendra notamment que les couvre-joints parasismiques de sol et de façade peuvent bouger dans les 3 dimensions (horizontale, verticale, transversale) et s’accordent avec la mouvance de la structure en cas de séisme, grâce à un système de mouvement calqué sur le principe de l’accordéon : le bâtiment suit le mouvement, plutôt que d’y résister et s’en trouver détruit. Spécialiste en couvre-joints parasismiques, Tecno-K offre une gamme de profilés techniques les plus performants au monde, notamment avec le modèle K3D qui permet la couverture d’un mètre de vide avec un mouvement jusqu’à 1 mètre d’amplitude, adapté aux constructions sur isolateurs ou amortisseurs dans les zones à sismicité forte tel le Japon.


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