La RE2020 définition et objectifs

Rappelons d’abord quels sont les principaux objectifs décrits lors de la RE2020.

Prioriser la sobriété énergétique et la décarbonisation de l’énergie 

L’Etat mise sur la sobriété carbone en interdisant tout simplement l’usage du gaz dans les nouvelles constructions, pour les logements individuels dès l’été 2022 et pour les logements collectifs dès 2024. Cette interdiction touche autant les gaz dits « verts » comme le biométhane que le gaz naturel. Ce dernier sera remplacé de préférence par les granulés à bois étant donné que les arbres ont un cycle de vie neutre en carbone (ils le stockent durant leur développement et le relâchent pendant leur combustion).

Réduire l’impact carbone de la construction des bâtiments

Une fois construits, les bâtiments devront avoir l’empreinte carbone la plus faible possible. Les matériaux de construction utilisés devront convenir que les températures soit très hautes ou très basses sans pour autant demander une consommation énergétique trop forte. Exit l’utilisation des climatiseurs ou des chauffages d’appoint, les matériaux doivent être les plus adaptatifs possibles en fonction de la situation géographique et climatique de la construction. Sans surprise, l’acier et le béton seront alors les plus pénalisés.

Garantir le confort en cas de forte chaleur

La réduction de l’empreinte carbone implique ainsi la garantie d’un confort optimal en cas de fortes chaleurs, au regard d’un changement climatique et d’une augmentation des températures que nul ne peut ignorer. On mise sur une isolation optimale et sur une suppression des ponts thermiques, grand ennemi des climats les plus chauds.

Les risques pour le milieu de la construction 

Si ces réformes sont louables pour la protection de l’environnement, la note est plus salée pour les professionnels du bâtiment et pour les fournisseurs qui se voient imputer des surcoûts liés à cette « décarbonisation » du milieu de la construction.

grue construction

Des surcoûts imputés aux ménages ?

La mesure phare consiste ainsi à mettre en place un crédit d’impôt concernant les remboursements d’emprunt des ménages pour absorber les surcoûts estimés entre 5% et 10% du prix total de revient en fonction des projets. Néanmoins, Thibault Bazin, le député LR de Meurthe-et-Moselle est plus pessimiste et estime qu’une partie des ménage ne supportera plus les apports initiaux tant ceux-ci deviendront alors élevés. Ce dernier considère qu’il faudrait revoir le PTZ (prêt à taux zéro) afin de le détonner et de le bonifier en fonction des besoins et des situations.

Un échelonnement suffisant pour absorber les coûts

Néanmoins la RE2020 anticipe et promet des échelons qui permettront d’absorber les coûts supplémentaires dans des délais raisonnables. Ainsi, la décarbonisation de l’énergie touchera les logements individuels d’ici l’été 2022 et les logements collectifs d’ici 2024, le temps pour les constructeurs et entrepreneurs de mettre en place des systèmes leur permettant de gérer la transition. Ainsi, durant la RE2012, les coûts supplémentaires estimés étaient de 10% à 15%, mais a posteriori, on a pu analyser qu’ils ne s’étaient finalement que très peu concrétisés grâce aux effets d’apprentissage.

 

Une compatibilité avec les enjeux parasismiques

La RE2020 s'accorde ainsi avec les enjeux parasismiques des constructions.

Des enjeux environnementaux

Les constructions durables se passeront donc de plus en plus des matériaux traditionnels que sont l’acier et le béton, qui laissent une empreinte carbone trop importante au vu des enjeux climatiques. On privilégiera les constructions en bois notamment, matière première favorite des infrastructures parasismiques. En effet, ces dernières ont un bel avenir devant elles avec un sol de moins en moins stable et des micro-séismes de plus en plus fréquents, notamment en raison du réchauffement climatique.

Une adéquation des matériaux

Cela tombe bien, les matériaux privilégiés par la RE2020 sont également ceux qui participent à la construction parasismique, capable de se mouvoir avec le séisme pour ne pas impacter l’intégrité du bâtiment. Le bois, mais aussi les joints et couvre-joints flexibles sont des matériaux passifs du point de vue de la température et permettent de s’adapter aux fortes chaleurs comme aux froids rigoureux.

Une durabilité des constructions

Fissures, affaiblissements et détériorations frappent sans cesse les constructions récentes en raison des séismes, micro-séismes et travaux divers; lesquels engendrent un coût final excessif et surtout un gâchis en termes d’empreinte carbone non négligeable. Opter pour la construction parasismique, c’est d’ores-et-déjà s’assurer de ne pas reconstruire ou réparer dans les années à venir.


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