Les matériaux bas carbone sont l'avenir de la construction, mais ils ne suffisent pas. Pour réaliser des bâtiments durables, il faut intégrer ces éléments dans une démarche globale de mixité, de sobriété et de réversibilité. Avec l'aluminium bas carbone, Adesol, expert en profilés techniques du bâtiment, propose aux prescripteurs des solutions certifiées et labellisées pour la construction de demain.
Les matériaux de la construction bas carbone
Les matériaux biosourcés et géosourcés sont des composantes indissociables de la construction bas carbone. Ils sont issus de matières organiques renouvelables ou de ressources d’origine minérale.
Les premiers sont des éléments de la biomasse. Parmi ceux pouvant être mobilisés dans le secteur du BTP, on retrouve : le bois, la paille, le chanvre, le liège ou encore la laine de mouton. Les seconds regroupent essentiellement la terre crue et la pierre sèche pour des usages dans le bâtiment. Les dispositions de la nouvelle réglementation environnementale RE 2020 favorisent l’emploi de ces matériaux bas carbone.
Ces éléments issus de ressources naturellement présentes dans l'environnement ne requièrent que peu de transformation avant la mise en œuvre. S’ils sont produits localement, cela permet d’agir sur la quantité d'émissions carbonées dues au facteur transport.
Les autres matériaux au bilan carbone amélioré
Valoriser la mixité pour la construction bas carbone, c’est aussi introduire des matériaux biosourcé ou géosourcé et les associer à d’autres matériaux plus conventionnels.
Cette mixité permet de réduire considérablement l'empreinte carbone globale du bâtiment tout en travaillant sur d'autres axes essentiels au développement durable de la construction.
L'origine du matériau ne fait pas tout. Il faut aussi améliorer l'efficacité des techniques et anticiper l’avenir du bâtiment. La mixité pour la construction bas carbone permet de mettre en œuvre des solutions techniques adaptées à chacun de ces besoins.
La construction bas carbone : au-delà des matériaux
La construction de bâtiments bas carbone passe aussi par l’intégration des nouvelles technologies pour le pilotage intelligent des équipements ou encore la réversibilité qui doit devenir un principe clé sur les nouveaux projets.
Le pilotage intelligent des bâtiments
Le pilotage intelligent d’un bâtiment bas carbone fait partie des leviers à actionner en phase d'exploitation.
Un projet bas carbone doit intégrer des équipements performants, idéalement alimentés par une source d'énergie renouvelable. Cela peut être une installation géothermique pour le chauffage ou de rafraîchissement des locaux d’un bâtiment.
Ensuite la domotique permet de programmer des plages de fonctionnement pour une utilisation optimale de tous les appareils associés à l'usage du bâtiment. Selon la destination, cela peut être les luminaires, les volets ou encore le parc informatique.
Avec l'intelligence artificielle prédictive, il est même possible d'anticiper avec justesse les besoins en réparation ou en remplacement de ces équipements.
La réversibilité des nouveaux bâtiments
Anticiper les nouveaux besoins d’une ville ou d’un quartier et proposer des bâtiments capables de s’y adapter, cela s'appelle la réversibilité. Ce principe fait partie des bonnes pratiques du bâtiment durable.
La France traverse actuellement une crise du logement à laquelle la réversibilité peut apporter une solution tout en répondant aux enjeux environnementaux du XXIe siècle. Pouvoir transformer facilement des locaux professionnels en habitat réduit l’impact carbone d’une construction en lui permettant d’adresser les demandes présentes et à venir. Demain, il faudra peut-être inverser la tendance, et proposer davantage de locaux d’activités ou de bureaux dans certains quartiers.
Or, pour proposer des bâtiments réversibles, il ne suffit pas d’intégrer des matériaux bas carbone, il faut ajuster le projet de A à Z, depuis la conception jusqu'aux conditions de son exploitation afin de s’assurer qu’il puisse traverser les décennies en s'adaptant aux évolutions de la demande.
Pour une architecture bas carbone
Aussi appelée architecture bioclimatique, une architecture bas carbone permet de consommer moins d'énergie en tirant profit de l'environnement du bâti. Ce projet implique une réflexion autour de l'orientation du bâtiment, de l'usage des pièces en fonction de l'exposition de la façade, des phénomènes météorologiques fréquents sur le site de construction…
Ce type d’architecture peut aussi intégrer des matériaux bas carbone biosourcés affichant un bon déphasage thermique. Ces propriétés garantissent un meilleur confort thermique en été et plus particulièrement en période de canicule, puisqu’elles se traduisent par une restitution plus lente de la chaleur vers les espaces intérieurs.
Adesol s'engage pour des profilés de construction bas carbone
Adesol, expert en profilés techniques du bâtiment, travaille avec plusieurs matériaux pour concevoir des produits de construction efficaces, conformes et esthétiques.
L'aluminium en fait partie. Ce métal est très apprécié pour ses propriétés techniques et son apparence qui se marie harmonieusement avec les ouvrages de l'architecture contemporaine.
Seul problème, en dépit de ses qualités, l'aluminium est le résultat d’un procédé de fabrication fortement émetteur en CO2. Toutefois, ce bilan carbone élevé n'est pas une fatalité. Pour l'améliorer, il faut agir sur l’origine de l’électricité, fortement liée à l’impact environnemental de la transformation en profilés.
C’est pourquoi Adesol a choisi de travailler avec Hydro, un partenaire qui utilise à 100 % des énergies renouvelables (éolien et hydroélectricité) pour alimenter ses fonderies. L’impact de sa production REDUXA correspond à une quantité de CO2 5 fois inférieure à celle observée en Chine par exemple.
Certains sites du producteur Hydro Extrusion France obéissent à la démarche ASI qui respecte les grands principes définis par l’ONU. Cela signifie qu’Adesol pourra proposer à ses clients des profilés certifiés ASI pour leur projet de construction bas carbone.
