En quoi consiste exactement le coût global et comment l’optimiser pour rentabiliser son bâtiment sur le long terme ?


Le coût global : la phase d’utilisation

La phase de conception d’un bâtiment correspond à la période de mise sur plan et de construction du bâtiment. On part de l’idée du bâtiment pour arriver à la livraison de la construction. Le coût de la phase de conception comprend alors les frais liés à la conception sur plans du bâtiment, aux travaux d’ingénierie nécessaires pour le mettre sur pieds, aux matériaux utilisés pour le construire, et à la main d’œuvre nécessaire pour le façonner.

Comment optimiser le coût global dès la phase de conception ?

  • utiliser des matériaux durables
    Pour optimiser le coût global lors de la phase de conception, on pensera à utiliser des matériaux durables, qui n’auront pas besoin d’être remplacés sur le court ou moyen terme. Si l’on achète des produits bon marché, le coût de conception sera plus faible, mais le coût global finalement plus élevé, puisqu’il faudra remplacer les dits matériaux, en acheter de nouveaux et régler la main d’œuvre pour les faire changer, il s’agit donc d’un mauvais calcul compte tenu de la maintenance ou refection.
  • utiliser des matériaux écologiques
    Pour optimiser le coût global, on pensera également à doter le bâtiment de matériaux écologiques, qui sont plutôt passifs quant à l’énergie et ne nécessitent pas trop de chauffage l’hiver et de climatisation l’été. De même, il serait idéal que ces matériaux ne produisent pas de gaz à effet de serre.
  • penser aux détails pratiques
    On pense déjà, lors de la phase de conception, à faire en sorte que les matériaux puissent être renouvelés, réparés, ou modifiés facilement, de sorte à ce que l’entretien du bâtiment dans la durée n’engendre pas de coûts exorbitants.
  • penser aux matériaux adaptés
    Enfin, il est important de bien réfléchir aux matériaux qui seront utilisés pour la construction du bâtiment . Prenons l’exemple des joints de dilatation. Si le joint de dilatation n’est pas adapté aux mouvement thermique et éventuellement sismique du bâtiment, des frais de réfection (nouveaux joints et nouveau revêtement) seront inévitablement à prévoir à terme, augmentant ainsi le coût global.

 

Le coût global : la phase d’utilisation

La phase d’utilisation correspond à la vie du bâtiment. C’est la phase suivant la conception, et celle précédant la destruction. En principe, c’est la phase la plus longue et la plus importante du cycle de vie du bâtiment, c’est pourquoi il convient d’optimiser son utilisation, afin de rentabiliser au maximum cette partie du coût global. Ici, ce sont l’entretien, la consommation énergétique, les réparations, et l’utilisation en général du bâtiment qui sont pris en compte.

Comment optimiser le coût global lors de la phase d’utilisation ?

  • prendre garde à la consommation énergétique
    Pour ne pas trop consommer et faire de votre bâtiment une construction durable, pensez, lors de la phase de conception, ou a posteriori, à construire avec des matériaux qui permettront une consommation énergétique relativement faible. Par exemple, on pense aux panneaux solaires, aux vitres thermiques, aux isolants ad hoc selon la région et la nature du bâtiment, etc (RT 2012)… Tout cela vient compléter les principes de base pour optimiser la consommation d’énergie d’une construction : une orientation sud, des espaces de vie orientés ouest, etc…
  • rénover intelligemment
    Qu’il s’agisse de travaux esthétiques, ou de réparations, il convient de penser à l’avenir lors du choix des matériaux et de leur disposition. Certaines décorations dites « tendance » ont du mal à perdurer dans le temps, lorsqu’un style plus classique s’adaptera plus facilement sur une période allant de 10 à 20 ans. Les rénovations esthétiques sont également incluses dans la coût global.
  • préserver la valeur marchande du bâtiment en prenant garde aux externalités
    Ce que l’on désigne par « externalités » désignent les facteurs impactés par la structure et la conception matérielle du bâtiment, du point de vue de l’impact environnemental et du point de vue de ses occupants. Ainsi, la qualité de l’air ou les émissions de gaz à effet de serre sont des externalités, tout comme l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, le traitement des déchets propre au bâtiment, ou encore la connexion aux transports en commun. Les externalités sont induites par la conception du bâtiment et impactent fortement les dépenses qui y sont liées.
    Par exemple il faudra prévoir l’installation d’une rampe pour les fauteuils roulants, la création d’un local poubelle si le bâtiment n’en était pas pourvu au départ. La valeur du bâtiment dans le cas d’une proposition à la location ou à la vente est également concernée. Aussi la proximité d’une station de métro ou de bus, ou la capacité d’une structure à être passive d’un point de vue énergétique font augmenter son prix par exemple.
  • anticiper les sinistres
    Les sinistres sont l’un des postes de dépenses les plus importants dans le coût global d’un bâtiment. Les malfaçons et vices de constructions mettent à mal la structure et la conception du bâtiment et favorisent les sinistres. Aussi, il s’agit d’anticiper les problèmes pouvant découler de la conception pour qu’ils n’arrivent pas.
    Comment faire ? S’entourer des bons professionnels en privilégiant la qualité et le professionnalisme à la tarification, et en réalisant plusieurs devis afin de connaître les différentes options d’exécution.
    Par exemple, si l’on recherche un carreleur pour sa salle de bains, on choisira un carreleur-étancheur, plus avisé en termes de problématiques d’étanchéité.
    Également, si l’on habite en zone sismique, on pensera à apposer des joints sismiques qui évitent les fissures et autres dégâts dûs aux mouvements extrêmes du bâtiment. Investir dans des couvre-joints parasismiques est dérisoire comparer aux coûts d’un immeuble ou même des réparations imposées par les dégradations.

 

Le coût global : la phase de démolition

Enfin, après la « naissance » et la « vie » du bâtiment, le coût global prend également en compte la « mort » de celui-ci, c’est-à-dire sa démolition. Les frais de démolition du bâtiment sont donc compris dans le coût global.

Il existe effectivement plusieurs manières de démolir un bâtiment, notamment concernant la gestion des déchets et le recyclage des matériaux. D’ailleurs, ce dernier peut également être anticipé lors de la conception, et du choix des dits matériaux. Les matériaux recyclables seront plus facilement éliminés que les matériaux non recyclables et permettront d’économiser sur la phase de démolition, affectant ainsi le coût global.

 

Le coût global d’un bâtiment prend ainsi en compte sa conception, sa pérennité, et sa destruction. Chaque poste dispose de problématiques particulières qui permettent d’anticiper le futur du bâtiment et donc, les futurs postes de dépenses. Il est possible de calculer le coût global d’un bâtiment ici.

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