Un tsunami dévastateur en Méditerranée d’ici 2050 ?

La France est-elle préparée face à une catastrophe de ce type ?

Malgré le fait que les côtes méditerranéennes soient particulièrement exposées aux risques sismiques et que certaines grandes métropoles françaises comme Nice enregistrent des légers séismes (magnitude 2,0 sur l’échelle de Richter), peu d’actions concrètes ont été entreprises pour prévenir l’arrivée de séismes plus violents.

En effet, pour la ville de Nice, on estime que le pire scénario possible est de 2 500 morts et plus de 200 000 sans-abris. Ce désastre aura des conséquences à l’échelle nationale avec la réparation des dégâts matériels, la prise en charge et le soutien aux victimes. De ce fait, nous sommes en droit de nous demander si les zones concernées sont prêtes à affronter les catastrophes sismiques et les tsunamis.

Une population locale peu consciente des dangers

De nombreux sondages ont été effectués auprès des populations locales des côtes françaises et les constats sont sans appel : les populations locales sont très peu conscientes des risques sismiques et de leurs potentielles conséquences. En effet, malgré des conférences annuelles organisées par les collectivités, le sujet intéresse peu les locaux. 
De plus, parmi les 163 communes réellement concernées par les risques sismiques méditerranéens, seules 14 disposent d’un plan de prévention de risques. Outre ce chiffre très bas au vu de l’ampleur des enjeux et des avertissements de l’Unesco, les plans de prévention de ces communes sont également souvent obsolètes.

Des bâtiments anciens peu adaptés aux catastrophes sismiques 

En cas de tremblements de terre, le principal risque concerne la fragilisation et la destruction des bâtiments publics ou privés. Sur ce point, tous les bâtiments sont concernés : mairie, écoles, logements, stades, musées, bâtiments anciens et neufs, etc. Cependant, certains bâtiments sont moins vulnérables que d’autres.

C’est le cas des « nouveaux » bâtiments pour lesquels les règles parasismiques ont été appliquées à la construction. Ces bâtiments ont bénéficié de matériaux et de méthodes de construction adaptés pour limiter les dégâts causés par des dommages sismiques (séismes, tremblement de terre, etc.).

Pour les bâtiments plus anciens présents en grande majorité dans les centres villes historiques et différentes cités de la Côte-d’Azur, la question est plus complexe. En effet, ces bâtiments ne sont pas protégés face aux séismes et présentent un danger pour les habitants. De ce fait, il est fortement conseillé d’effectuer un diagnostic de vulnérabilité acquise du bâtiment et de faire intervenir des professionnels qualifiés pour différentes rénovations (bureaux d’architectes ou d’études).

Quelles seraient les conséquences du tsunami sur les côtes françaises ?

C’est une question cruciale que s’est posée une équipe française qui a mis au point une méthode pour évaluer l’impact d’un séisme de magnitude 6 dans les villes les plus exposées (Grenoble, Marseille, Nice, etc.).

Les pertes matérielles et humaines sont plus importantes aujourd’hui qu’elles ne l’étaient au siècle dernier, notamment à cause de l’urbanisation croissante des côtes françaises et de l’héliotropisme qui attire de nombreuses personnes pour y vivre. Ainsi, si un séisme de magnitude 6 vient à s’abattre sur Nice, ce n’est pas moins de 370 bâtiments qui subiraient des dégâts pouvant causer une destruction totale et plus de 15 000 qui seraient endommagés. Pour ce qui est des pertes humaines, il est très difficile, à l’heure actuelle, d’avoir une idée précise du nombre de décès. Cependant, nous pouvons estimer qu’une telle catastrophe détruira de nombreuses habitations, créant ainsi des milliers de sans-abris.

Et le cas de la ville de Nice n’est pas une exception. En effet, les tests n’ont pas été effectués dans toutes les villes de la côte méditerranéennes, mais on peut supposer que les résultats seront sensiblement similaires. La vigilance et la mise en place de moyens de protection sont donc nécessaires dans chaque zone exposée.

Quels sont les moyens pour prévenir au maximum les risques et sauver des vies ?

Depuis la fin des années 60, dans les régions exposées aux risques sismiques, les habitations et bâtiments construits répondent à des normes très strictes et obligatoires de constructions parasismiques. Ces normes sont en constantes évolutions afin de mieux prévenir les risques actuels.  

Toute nouvelle construction fait ainse l’objet d’une étude préalable des risques potentiels en cas de séisme (déplacement, secousses, mouvements éventuels ou bien dégradations structurelles) et en matière de construction parasismique. Chaque construction est donc adaptée à répondre aux différentes conséquences d’un séisme, que ce soit dans le choix des matériaux (ferraillage, dimensionnement, etc.) ou bien dans les méthodes de construction.

En revanche, les centres anciens des villes dont les constructions datent d’avant les années 60 sont toujours à risque en cas de séisme. Pour ces bâtiments, des solutions de rénovation existent et permettent de remplacer l’utilisation de certains matériaux « anciens » par des matériaux plus adaptés aux spécificités de la zone.

À l’heure actuelle, les constructions parasismiques sont les seuls moyens de protéger les bâtiments et les populations résidentes en cas de séisme. 

ADESOL, spécialiste dans le domaine parasismique

ADESOL Construction développe, produit et commercialise depuis 1945 des profilés pour les professionnels du bâtiment.

L’entreprise ADESOL Construction est un des principaux acteurs dans la fourniture de système de couvre-joint de dilatations parasismiques. Sa gamme de produits et l’expertise de son bureau d’études conviennent aussi bien aux nouvelles constructions que pour les travaux de rénovation des anciens bâtiments et offre une protection maximale face aux diverses catastrophes naturelles (séismes, tsunamis, tremblement de terre, etc.).

ADESOL Construction saura préconiser le système de couverture le plus adapté pour tous les joints de dilatation de chaque projet.