Les parcs de stationnements non clos, couverts, souterrains ou en terrasse sont soumis à différentes contraintes qui supposent une étanchéité adaptée.
Chaque parc de stationnement peut révéler des besoins en protection étanche différents. Les parkings-terrasses non couverts sont naturellement plus exposés que les niveaux inférieurs, ou que les parkings souterrains. Quelles sont les règles qui régissent la construction de ces ouvrages et comment mettre en œuvre une étanchéité efficace ?
Niveau d’exposition du parking aux intempéries
Les sols de parking répondent à des exigences spécifiques. Leur mise en œuvre est encadrée par les normes et DTU en vigueur. Ces ouvrages doivent résister au poids des véhicules, mais aussi au risque d’infiltration d’eau due aux intempéries.
Les parcs de stationnement couverts par une toiture inaccessible
Les surfaces de stationnement non closes, mais couvertes, bénéficient d’une relative protection contre les intempéries. Elles sont indirectement exposées aux risques de dégradations liées aux conditions climatiques extérieures.
Ces espaces de stationnement sont par exemple ceux situés aux étages inférieurs, sous un toit-terrasse. La pluie battante ne frappe pas toute la surface du sol, mais peut l’affecter partiellement, au niveau des ouvertures latérales et par écoulement en provenance des surfaces exposées en pente.
Les toits-terrasses accessibles aux véhicules
En revanche, les toitures-terrasses accessibles aux véhicules et non couvertes subissent de plein fouet les caprices du ciel. Ces surfaces doivent impérativement disposer d’un revêtement étanche qui pourra, le cas échéant, se prolonger jusqu’aux surfaces indirectement exposées.
Les parkings ouverts et non couverts peuvent accueillir des véhicules légers jusqu’à 3,5 tonnes ou des véhicules lourds affichant un poids total autorisé en charge (PTAC) supérieur. Ces ouvrages sont le plus souvent proposés au public à proximité des centres commerciaux, des gares et des aéroports, ou encore des zones d’activités professionnelles.
Une légère pente pour l’évacuation des eaux de pluie
Pour que l’eau ne stagne pas sur la surface du parking, les sols affichent une pente légère, mais suffisante pour assurer l’évacuation des eaux pluviales. Le degré de la pente se situe généralement entre 2 % et 5 %. Sur les niveaux indirectement exposés, les pentes peuvent être sensiblement plus faibles. Au niveau des rampes d’accès, la pente est le plus souvent de l’ordre de 5 % à 18 %, conformément aux dispositions du DTU 43.1.
Quels sont les textes qui régissent l’étanchéité des parkings ?
Plusieurs normes définissent les règles de l’art à respecter pour la mise en œuvre d’un sol de parking étanche et résistant.
DTU 20.12, revêtement d’étanchéité sur toiture
Le DTU 20.12 fait partie des textes de référence en matière d’étanchéité. Intitulé “Gros œuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement d’étanchéité”, le document détaille la marche à suivre par les entreprises.
DTU 43.1 et 43.11, dispositions selon le climat du site d’implantation
Les DTU 43.1 et 43.11 définissent les règles de l’art qui s’appliquent sur les toitures-terrasses avec élément porteur en maçonnerie, en climat de plaine et en climat de montagne.
Les différentes solutions d’étanchéité pour les sols de parking
L’étanchéité du parking commence par une surface résistante et adaptée aux contraintes de son environnement. La protection étanche doit couvrir sans discontinuité toute la surface du parking.
Dalle béton et joint de fractionnement
La protection des sols de parking pour véhicules lourds ou légers repose généralement sur la création d’une dalle en béton armé, avec l’application de joints de fractionnements conformes aux dispositions du DTU 43.1. À savoir des joints d’au moins 2 cm, tous les 4 à 5 mètres, voire 10 mètres selon le dimensionnement. Ces joints doivent impérativement être comblés au moyen de solutions adaptées garantissant la continuité de l’étanchéité.
Le béton est sélectionné pour sa capacité à résister aux aléas couramment observés sur le site d’implantation du parking : pluie, neige, gel et fréquence de salage des sols, milieu côtier avec exposition aux embruns…
La protection étanche
La protection étanche prévient les infiltrations d’eau pouvant compromettre la solidité et la durabilité de l’ouvrage. Il peut s’agir d’une étanchéité bitumineuse avec protection dure en béton, d’une étanchéité mixte avec bitume sous une couche d’asphalte… Les systèmes d’étanchéité liquides comme le polyuréthane sont aussi envisageables, sous avis technique.
Pour accompagner le développement des techniques émergentes, le CSFE (Chambre Syndicale Française de l’Étanchéité) a commencé à travailler sur l’élaboration des règles professionnelles pour les systèmes associant le bitume et l’asphalte ainsi que ceux avec enrobés bitumineux. Ces dernières solutions étant de plus en plus utilisées pour l’étanchéité des parkings.
Les profilés techniques Adesol pour parfaire l’étanchéité du parking
Adesol, expert en profilés techniques du bâtiment, propose des solutions pour tout type d’ouvrage. Les parkings font partie des constructions très réglementées dans le bâtiment. Ouverts au public, ils doivent remplir leurs fonctions pratiques, garantir la sécurité des usagers, mais aussi accompagner l’image de marque de l’établissement, du quartier, du constructeur…
Les joints de dilatation de parking avec membranes étanches Adesol sont disponibles dans plusieurs dimensions et compositions pour une parfaite intégration. Ces solutions assurent le raccordement des sols coulés avec revêtement de parking extérieur étanche. Conçus pour résister à un usage intense, ces systèmes de profilés 100 % étanches sont parfaitement adaptés aux exigences de chaque parc de stationnement.