Pour l’amour des diamants
C’est en cherchant le moyen de synthétiser un diamant artificiel que ce chercheur atypique (remarqué par Thomas Edison qui lui fournira une aide amicale plusieurs fois dans sa vie) observa une curieuse poudre qui se déposait sur les électrodes de son four. Il remarqua très vite ses propriétés abrasives de cette poussière.
Il la baptisa d’après le mot corundum, c’est-à-dire corindon (un composant majeur de l’émeri).
Le brevet de fabrication fut accordé le 28 février 1893 mais l’inventeur trouva un peu plus tard un moyen de créer par la fusion la poudre la plus abrasive après le diamant.
Abrasion extrême, lubrification extrême
Ce graphite très pur permit la réalisation de solutions utilisées par l’industrie comme d’extraordinaires lubrifiants. Abrasion extrême, lubrification extrême.
Acheson a réellement posé deux principes essentiels que nous utilisons actuellement, l’abrasion extrême et la lubrification extrême.
En effet, l’industrie de précision du XXèmesiècle n’aurait pratiquement pas pu ni exister ni évoluer sans le Carborundum.
Une poudre scintillante très économique
Malheureusement son découvreur n’a pas profité des possibilités financières de sa découverte mais reçut quand même les honneurs.
Aujourd’hui, cette poudre scintillante très économique est employée par l’industrie et pas seulement pour la fabrication de nos bandes antidérapantes.
Nous la connaissons surtout par les outils de bricolage. Cela va de la mèche de perceuse « au carbure » aux feuilles abrasives couvertes de colle puis saupoudrées de Carborundum. Un peu moins connus, elle est utilisée en autres pour le dépolissage du verre, certains procédés contemporains de gravure, et pour des matériaux réfractaires.
Chez ADESOL, cette composition est utilisée dans la fabrication de nombreux de nos produits :