Diverses constructions peuvent faire l’objet d’un effet de cisaillement. Induit par plusieurs sortes de causes différentes, l’effet de cisaillement a des conséquences esthétiques, mais surtout fondamentales sur l’intégrité du bâtiment, c’est pourquoi il convient d’optimiser la construction lors de sa conception pour éviter le risque de cisaillement à tout prix. Qu’est-ce-que l’effet de cisaillement ? Par quoi est-il causé ? Présentation du problème et des couvre-joints de dilatation K3D dédiés aux constructions parasismiques sur isolateurs ou amortisseurs conçues pour limiter les risques attenants à la tenue et à la solidité du bâtiment en cas de séisme.

Qu’est-ce que l’effet de cisaillement ?

Par définition, l’effet de cisaillement consiste en une contrainte mécanique appliquée à un matériau, au-delà des contraintes normales. C’est-à-dire qu’il s’agit d’une pression sur la façade de la structure, qui ne devrait pas être subie. La paroi d’un bâtiment est conçue pour supporter le poids du dit bâtiment, de manière verticale ; en revanche, certaines contraintes non prévues, circonstancielles, ou exceptionnelles, peuvent venir exercer une pression sur la façade de manière horizontale ou longitudinale.

C’est par exemple le cas lors d’un séisme : la façade du bâtiment est « secouée » de tous côtés par un mouvement oscillatoire, et elle n’est pas prévue pour cela. On concevait autrefois un bâtiment en tenant compte des pressions et du poids qu’il est censé supporter, mais pas en fonction d’un éventuel séisme. Ainsi, en cas d’ondes sismiques impactant le bâtiment par un ressenti de secousses, ce dernier ne supporte pas la pression exercée.

Bâtiment fisuré

Concrètement, l’effet de cisaillement, c’est l’apparition de petites fissures au niveau des zones les plus fragiles du bâtiment. De forme dentelées, ces fissures démontrent que le mouvement a un impact sur la façade : cette dernière est déjà occupée à supporter le poids de la structure, et elle est malmenée sur le plan horizontal. Cette vidéo en est une illustration : https://youtu.be/zXVWXnDa6Gs

Par quoi est-il causé ?

L’effet de cisaillement est causé par une tension horizontale ou longitudinale, c’est-à-dire par une pression, et, en l’occurrence, un mouvement sur le sens de la largeur. Ces mouvements sur le sens de la largeur sont eux-mêmes dûs à des secousses sismiques. Et cela n’a rien d’étonnant.

On dénombre en effet entre 500 000 et 1 million de séismes chaque année, parmi lesquels 100 000 seraient ressentis, et 1000 capables de générer des dégâts. Si ces chiffres sont comptabilisés à l’échelle mondiale et que certaines îles du Pacifique ou la côte californienne par exemple sont plus impactées, cela n’empêche pas la France d’être concernée.

Bâtiment séisme

On se souviendra notamment du séisme de Rambervillers en 2003, qui a causé de gros dégâts matériels, de celui de Roulans en 2004, ressenti jusqu’en Suisse et en Allemagne, à l’origine de nombreuses fissures dans les bâtiments, ou encore de celui de Barcelonnette en 2014, ressenti dans de nombreuses régions françaises. Ce mercredi 4 mars 2020 dernier, par exemple, ce sont au total 3 séismes qui ont touché la France (le site notre-planète <lien : https://www.notre-planete.info/terre/risques_naturels/seismes/seismes_carte.php> dénombre les séismes quotidiennement à l’échelle nationale et mondiale>. Et si leurs magnitudes ne dépassaient pas 3 sur l’échelle de Richter, ils ont des incidences sur les constructions. C’est pourquoi il convient d’optimiser la structure des bâtiments de manière à les protéger des risques sismiques.


Les couvre-joints parasismiques pour parer au risque de cisaillement

 

ADESOL spécialisée dans la conception des profilés techniques pour le bâtiment a acquis une réelle expertise des couvre-joints parasismiques, permettant d’absorber entre autres l’effet de cisaillement. Le couvre-joint K3D de la marque TECNO-K accepte un mouvement multidirectionnel de + ou – 1000 MM, ce qui est le record mondial d’amplitude, sans rupture avec l’intégrité du bâtiment. Ainsi, même en cas d’ondes sismiques ressenties, le passage du joint de dilatation est maintenu pour l’évacuation.

K-3D

Les couvre-joints de la gamme Tecno-K sont conçus pour donner de la souplesse aux constructions et leur éviter de se fissurer à la moindre onde de choc.


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