Bien qu’il existe des pays et des régions où le risque est plus élevé, les séismes doivent être anticipés partout dans le monde. En France, les bâtiments sont soumis à une réglementation pour protéger les populations en cas de séisme. L’objectif est de rendre le bâtiment le plus résistant possible face aux éventuelles secousses pour ne pas risquer l’’effondrement.

Les tremblements de terre ont des effets dévastateurs sur les bâtiments, et surtout pour leurs occupants. Protéger les bâtiments contre les séismes est donc primordial. Découvrez quelles sont les spécificités de la réglementation française et comment protéger les bâtiments des séismes.

Risque de séisme : comment protéger les bâtiments ?

Un séisme est un tremblement de la terre causé par le déplacement souterrain de plaques de roches et tectoniques. Lorsque la secousse est importante sous la terre, des vibrations sismiques violentes se répercutent à la surface. Après un séisme important, des répliques moins importantes peuvent surgir.

Risque sismique en France

Depuis 2010, cinq zones sismiques sont réparties sur le territoire français :

  • Une zone de sismicité 1
  • Quatre zones de sismicité 2 à 5.

La zone de sismicité 1 est une zone où le risque de séisme est considéré comme très faible. Les bâtiments « à risque normal » ne sont pas soumis à une réglementation particulière dans cette zone. En revanche, dans les zones de sismicité 2 à 5 (de faible à forte), les bâtiments sont soumis à la réglementation de l’Eurocode 8, code européen de construction parasismique.

L’Eurocode 8 distingue les bâtiments à « risque normal » des bâtiments à « risque spécial ». Le premier type de bâtiment correspond aux ouvrages pour lesquelles les conséquences d’un séisme sont limitées aux occupants et au voisinage direct du bâtiment. Les bâtiments à « risque spécial » regroupent quant à eux, les ouvrages présentant un risque nucléaire ou environnemental. Pour ces bâtiments les conséquences d’un séisme ne peuvent pas être circonscrites aux bâtiments et à leur voisinage direct.

Construction de bâtiment et réglementation parasismique

La réglementation parasismique s’applique à tous les permis de construire, qu’il s’agisse d’une construction ou d’une rénovation.  Les arrêtés du 22 octobre 2010 et du 19 juillet 2011 donnent des indications sur les éléments structuraux et non structuraux des bâtiments. En cas de séisme, ces éléments peuvent présenter un risque pour les occupants du bâtiment. Ils sont donc réglementés et doivent être dimensionnés selon des critères préétablis.

Dans le cadre de la réglementation parasismique, les bâtiments situés en zones de sismicité 2 à 5 ainsi que les établissements classés D (catégorie IV du décret n° 2010-1254) doivent obligatoirement être contrôlés lors de la réalisation des travaux de construction parasismique ou de rénovation. Parmi ces bâtiments figurent les établissements de santé, les centres de communication, les centres de défense…

Pour répondre à la réglementation en vigueur en matière de protection sismique, les bâtiments doivent être construits sur des fondations stables et résistantes. La capacité de charge des bâtiments doit être étudiée scrupuleusement pour qu’ils puissent supporter toutes ces charges (matériaux, matériels, occupants…) sans risque.

Séismes et autres phénomènes vibratoires : se protéger avec des joints de dilatation adaptés

Chez Adesol, nous proposons un choix complet d’équipements parasismiques pour permettre aux bâtiments de résister en cas de séisme.

Les différents équipements de protection parasismique autorisent la dilatation et le fractionnement des dalles en béton, en les contrôlant pour réduire les impacts sismiques sur le bâtiment. Nos joints de dilatation sont conçus pour atténuer les dégâts sur les matériaux de construction causés par les différents types de mouvements que peut subir un bâtiment. Ces mouvements sont dus à plusieurs éléments :

  • dilatation thermique et contraction causées par les changements de température,
  • balancement causé par le vent,
  • séismes et tremblements de terre,
  • vibrations dues au trafic automobile, ferroviaire, aérien qui s’apparentent à de micro séismes.

Installé à différents niveaux du bâtiment (sols et murs de fondation, toits, façades…), le joint de dilatation permet la compression et l’expansion des matériaux pour limiter le risque d’effondrement en cas de séisme et le couvre-joint permet surtout le passage du vide. Pour empêcher que plusieurs éléments structuraux, tels que les bâtiments voisins, ne s’entrechoquent, nous proposons des joints de dilatation de différentes amplitudes et largeurs.  Situé entre deux éléments de structure, le couvre-joint permet de limiter les dommages humains et matériels en cas de tremblements de terre par le maintien du passage.

Les avantages du joint de dilatation

Les joints de dilatation répondent à plusieurs fonctions. Comme vu précédemment, ils absorbent la dilatation thermique et la contraction des matériaux de construction, tels que le béton, le carrelage ou encore l’acier. Ils permettent de protéger le bâtiment contre l’usure normale et les catastrophes naturelles, comme les tremblements de terre.

Les joints de dilatation sont également traités en complément avec une membrane étanche et des cordons coupe-feu pour limiter la propagation des flammes et des fumées en cas d’incendie.

Les joints de dilatation peuvent être installés dans différents types de bâtiments et structures telles que les ponts, les trottoirs, les quais de gares et voies ferrées, les terminaux et passerelles d’aéroports…

Vous souhaitez obtenir plus d’informations sur nos équipements de protection parasismique et sur les joints de dilatation ? N’hésitez pas à nous contacter !


Si vous êtes intéressé par la découverte de notre savoir faire, n’hésitez pas à nous poser vos questions.

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