Savoie : un essaim sismique sous surveillance

Depuis 2015, la Vallée de la Maurienne en Savoie fait l’objet d’un regain d’activité sismique.

Plus généralement, l’Auvergne-Rhône-Alpes a recensé plus de 140 secousses en 40 jours à l’automne 2017. Si les secousses qui hantent les nuits des Savoyards sont sans gravité et n’ont généré aucun dégât pour le moment, leur spontanéité et leur imprévisibilité inquiètent néanmoins le laboratoire Sismalp (le réseau d’observation de la sismicité alpine), en charge de l’analyse et de l’explication des séismes.

En effet, les sismologues du Sismalp se disent pour le moment incapables de prévoir les secousses à venir. C’est pourquoi ils ont installé 5 capteurs supplémentaires fin octobre 2017, afin de disposer de davantage de données qui les aideront à identifier cet essaim sismique, et ainsi, à prévoir les séismes qui secoueront les terres de la Vallée, ainsi que leur magnitude.

 

Rappel sur les zones sismiques en France

Les zones sismiques en France sont plus souvent classées de très faible à modérées.

Certaines zones sont toutefois exposées à un risque plus important. La Savoie fait partie de ces départements situés en zone sismique moyenne. L’aléa sismique est ainsi particulièrement présent sur les frontières naturelles des Pyrénées et des Alpes. On retrouve des zones de sismicité forte en Guadeloupe, en Martinique, à Saint-Martin et Saint-Barthélemy.

L'aléa sismique est chaque fois évalué en fonction de la catégorie de sismicité et des caractéristiques d’une zone donnée. Le risque sera plus encadré sur un centre urbain très fréquenté exposé à une sismicité modérée, que sur un périmètre de nature sauvage soumis à une sismicité plus élevée.

Le risque est aussi étudié à l’échelle d’une structure particulière. Il ne sera pas encadré de la même façon sur un Établissement Recevant du Public (ERP), sur un immeuble de grande hauteur (IGH) ou sur une maison individuelle. Dans chacun de ces exemples, le nombre de personnes potentiellement touchées est différent, qu'il s'agisse de celles situées à l'intérieur du bâtiment, ou de celles pouvant être touchées autour de la bâtisse si elle venait à s’effondrer. Les conséquences directes pour la communauté sont aussi très différentes selon le type de construction. Quand les infrastructures stratégiques de la cité sont touchées (routes, ponts, hôpitaux, réseaux d’eau et d'électricité…) il devient très difficile de se relever.

 

Des séismes d'intensité variable dans l'actualité

Les catastrophes survenues ces dernières années nous rappellent que des séismes d'intensité très variable peuvent aboutir à un lourd bilan humain et matériel selon les zones touchées :

  • magnitude 8,2 à Mexico, suivi d’un séisme dans l’État de Puebla en septembre 2017 : plusieurs centaines de morts et des milliers de blessés ;
  • magnitude 5,6 au Pakistan dans la région du Cachemire en septembre 2019 : 40 morts et plus de 850 blessés ;
  • magnitude 5,9 en Afghanistan dans la province de Paktiya en juin 2022 : plus de 1 000 morts et plus de 6 000 blessés) ;
  • séisme de magnitude 7,8 en Turquie et en Syrie en février 2023 : environ 60 000 morts, plus de 120 000 blessés et des centaines de personnes disparues…

Ces événements tragiques illustrent bien l’importance des facteurs autres que celui de la magnitude. Ce sont notamment les variables liées à la présence humaine et à la résistance du bâti et des infrastructures qui vont déterminer l'ampleur de la catastrophe.

C’est d’ailleurs pour les mêmes raisons que les Californiens s’inquiètent du Big One, qui est censé arriver dans les vingt prochaines années. Seul le renforcement des constructions permet la protection des habitants de ces régions.

 

Se prémunir contre un séisme avec Tecno-K

Inexorablement, les constructions anciennes devront, comme les nouvelles, pouvoir s’adapter aux zones sismiques en France avec de nouveaux essaims qui apparaissent çà et là, afin d’éviter les destructions, et de protéger les personnes qui s’y trouvent.

L’ambition du groupe Adesol : « Créer et faire connaître ses matériaux qui protègent les constructions en cas de séisme. »

Subdivisé en deux départements (Adesol-Tego qui se charge des profilés de finition, et Tecno-K qui est spécialisé dans les produits parasismiques et antivibratoires), notre groupe innove dans le secteur du BTP en proposant son conseil pour l’installation de systèmes de jonction capables de supporter les tremblements de terre.

Le bureau d’études Tecno-K, innove en permanence notamment dans la création de produits selon les contraintes des bâtiments particuliers.

Il étudiera chaque besoin sur plan et préconisera les profils les plus adaptés à chaque bâtiment sur les différentes zones sismiques de France.

S’ils sont presque invisibles dans une structure, les couvre-joints sont néanmoins primordiaux dans une construction risquant d’être soumise aux aléas de tremblements de terre.

Les couvre-joints sismiques Tecno-K se basent sur une technologie de mouvement adaptative de type « accordéon » pour suivre les oscillations du sol pendant un séisme, évitant ainsi de rompre les voies d’évacuation même si la structure casse ou se fissure.


Si vous êtes intéressé par la découverte de notre savoir faire, n’hésitez pas à nous poser vos questions.

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