1 - Une construction visionnaire inscrite dans le mouvement du métabolisme

 

Composée de 140 petites capsules fonctionnelles et identiques, la tour en béton Nakagin abritait des habitations mais aussi des bureaux. Elle a été pensée et conçue pour les besoins des salarymen : les travailleurs de passage à Tokyo. Chaque cellule distribuait ainsi un canapé-lit, un bureau et un bloc comprenant salle d’eau et toilettes, le tout encastré afin d’intégrer l’ensemble de manière compacte et de prévoir la fabrication de chaque élément en usine.

Construite sur les principes du métabolisme, la tour Nakagin organisait ses cellules autour d’un noyau central. Ses allures de vaisseau spatial étaient totalement visionnaires pour les années 70 et la tour est vite devenue un symbole emblématique de la capitale japonaise. C’est de la tour Nakagin que se sont inspirés les nombreux hôtels capsules qui pullulent désormais dans Tokyo. Il est impensable pour n’importe quel touriste de faire un passage dans la ville sans y passer une nuit : c’est dire à quel point les capsules font désormais partie du folklore de la ville. Les capsules sont à Tokyo ce que les murs de brique sont à Brooklyn, une véritable institution !

2 - Un démantèlement obligatoire et…une exposition au sein des musées

 

Cela étant, la tour aux capsules ne respecte plus certaines règles de salubrité et de sécurité impératives, et notamment en ce qui concerne les problématiques sismiques. Il faut dire que la tour était prévue pour être rénovée tous les 25 ans. À raison d’un coût de 70 000 € par capsule, cette rénovation n’a jamais eu lieu. Les habitants sont ceux qui se sont inquiétés les premiers de la résistance sismique de la tour en cas de séismes, lesquels touchent régulièrement la capitale nippone. Après une vaine tentative de revente, il a été décidé que la tour serait démantelée, faute de moyens pour la rénover.

Il s’agit néanmoins d’un démantèlement et non d’une démolition et si certaines capsules vont trouver acheteurs, d’autres seront exposées dans des musées aux quatre coins du monde, comme le Centre Pompidou par exemple ! Une belle démonstration de l’adaptabilité et de la flexibilité mises en avant par le métabolisme, le concept fondateur de la tour.

3 - De l’importance d’adapter ses constructions à l’environnement sismique

 

Le monde évolue, et les conditions climatiques et sismiques aussi. Le Japon est de plus en plus soumis aux secousses sismiques et c’est donc naturellement que les règles antisismiques progressent.

Si de nombreuses constructions sont déjà trop vétustes pour les protocoles en place, l’inadaptabilité des bâtiments aux normes sismiques va augmenter d’année en année, dans le monde entier. Les normes des années 50, 60, 70, 80 ou 90 ne correspondent pas aux normes en vigueur de nos jours et il importe d’adapter les constructions à notre environnement, sans quoi, le démantèlement ou la démolition constituent l’étape prochaine.

Adesol, référence en matière de fournitures parasismiques, permet aux constructions de respecter les normes en vigueur aujourd’hui. Joints et profilés parasismiques peuvent permettre à une construction de supporter un séisme là où d’autres subiraient des conséquences fatales pour le bâtiment et pour les humains. Afin de ne pas reconstruire, assurons-nous aujourd’hui d’adapter nos constructions à notre environnement.


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