Les constructions antisismiques chiliennes : la garantie d’une limitation du nombre de victimes en cas de séisme

En 2010, le Chili a subi un tremblement de terre gravissime : de magnitude 8,8, le séisme a coûté la vie à 723 victimes, touchant au total 1,5 million de logements, et s’élevant à environ 20 milliards de dollars. Cette catastrophe historique a forcé le gouvernement chilien à travailler sur les infrastructures en place en cas d’évènements sismiques, et à faire appel aux meilleurs acteurs du secteur de la construction.

L’idée n’est pas de créer des bâtiments résistant aux séismes, mais de les concevoir afin qu’ils puissent se mouvoir en même temps que celui-ci, ne pas être détruits aux moments des secousses, et ne blesser (ou ne tuer) personne. L’architecte Jaime Diaz, professeur à l’Université du Chili, précise « Le grand défi de l’ingénierie moderne est de s’assurer que le bâtiment ne s’effondre pas et que la structure reste opérationnelle ». Les constructions visent ainsi « à insérer des éléments comme des isolants et des dissipateurs qui permettent que le mouvement de la terre ne soit pas transmis au bâtiment ». Par exemple, une entreprise créée par l’université Catholique elle-même a déjà breveté 6 dispositifs destinés à minimiser l’impact des séismes.

Le Chili a ainsi été distingué par l’ONU pour sa préparation antisismique en 2015, laquelle permet de réduire conséquemment les dommages humains et structurels du pays. Il est, dès lors, l’un des pays produisant les constructions parasismiques les plus innovantes au monde.

La phase d’utilisation correspond à la vie du bâtiment. C’est la phase suivant la conception, et celle précédant la destruction. En principe, c’est la phase la plus longue et la plus importante du cycle de vie du bâtiment, c’est pourquoi il convient d’optimiser son utilisation, afin de rentabiliser au maximum cette partie du coût global. Ici, ce sont l’entretien, la consommation énergétique, les réparations, et l’utilisation en général du bâtiment qui sont pris en compte.

Comment optimiser le coût global lors de la phase d’utilisation ?

  • prendre garde à la consommation énergétique
    Pour ne pas trop consommer et faire de votre bâtiment une construction durable, pensez, lors de la phase de conception, ou a posteriori, à construire avec des matériaux qui permettront une consommation énergétique relativement faible. Par exemple, on pense aux panneaux solaires, aux vitres thermiques, aux isolants ad hoc selon la région et la nature du bâtiment, etc (RT 2012)… Tout cela vient compléter les principes de base pour optimiser la consommation d’énergie d’une construction : une orientation sud, des espaces de vie orientés ouest, etc…
  • rénover intelligemment
    Qu’il s’agisse de travaux esthétiques, ou de réparations, il convient de penser à l’avenir lors du choix des matériaux et de leur disposition. Certaines décorations dites « tendance » ont du mal à perdurer dans le temps, lorsqu’un style plus classique s’adaptera plus facilement sur une période allant de 10 à 20 ans. Les rénovations esthétiques sont également incluses dans la coût global.
  • préserver la valeur marchande du bâtiment en prenant garde aux externalités
    Ce que l’on désigne par « externalités » désignent les facteurs impactés par la structure et la conception matérielle du bâtiment, du point de vue de l’impact environnemental et du point de vue de ses occupants. Ainsi, la qualité de l’air ou les émissions de gaz à effet de serre sont des externalités, tout comme l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, le traitement des déchets propre au bâtiment, ou encore la connexion aux transports en commun. Les externalités sont induites par la conception du bâtiment et impactent fortement les dépenses qui y sont liées.
    Par exemple il faudra prévoir l’installation d’une rampe pour les fauteuils roulants, la création d’un local poubelle si le bâtiment n’en était pas pourvu au départ. La valeur du bâtiment dans le cas d’une proposition à la location ou à la vente est également concernée. Aussi la proximité d’une station de métro ou de bus, ou la capacité d’une structure à être passive d’un point de vue énergétique font augmenter son prix par exemple.
  • anticiper les sinistres
    Les sinistres sont l’un des postes de dépenses les plus importants dans le coût global d’un bâtiment. Les malfaçons et vices de constructions mettent à mal la structure et la conception du bâtiment et favorisent les sinistres. Aussi, il s’agit d’anticiper les problèmes pouvant découler de la conception pour qu’ils n’arrivent pas.
    Comment faire ? S’entourer des bons professionnels en privilégiant la qualité et le professionnalisme à la tarification, et en réalisant plusieurs devis afin de connaître les différentes options d’exécution.
    Par exemple, si l’on recherche un carreleur pour sa salle de bains, on choisira un carreleur-étancheur, plus avisé en termes de problématiques d’étanchéité.
    Également, si l’on habite en zone sismique, on pensera à apposer des joints sismiques qui évitent les fissures et autres dégâts dûs aux mouvements extrêmes du bâtiment. Investir dans des couvre-joints parasismiques est dérisoire comparer aux coûts d’un immeuble ou même des réparations imposées par les dégradations.

Les constructions parasismiques en France : prévention et sécurité

Si la France n’a heureusement pas fait l’objet d’une telle catastrophe naturelle, 21 000 de ses communes sont néanmoins sujettes à des risques sismiques (notamment au sud-ouest et sud-est). Ainsi, elle ne se trouve pas en reste sur la prévention : conduite à tenir, règles de sécurité, normalisation des modes de construction, aménagement du territoire, etc…

C’est dans cette perspective que certaines entreprises travaillent à améliorer leurs matériaux, et à les adapter aux constructions parasismiques. C’est notamment le cas d’Adesol, qui, avec ses produits TECNO-K, tend à rendre les constructions plus malléables aux mouvements terrestres, afin d’éviter leur destruction, suivant la même ligne directrice que le Chili. ADESOL et TECNO-K travaillent ainsi à l’adaptation des matériaux aux mouvements qui pourraient les détruire : du profilé au couvre-joint sismique, la gamme de produits du groupe couvre la totalité des besoins d’une construction destinée à évoluer dans un environnement doté d’une activité sismique.


Les couvres-joints sismiques Tecno-K par Adesol

Spécialiste en couvre-joint sismique, Tecno-K innove : ils sont presque invisibles dans une structure et sont pourtant primordiaux dans une construction soumise aux tremblements de terre. Les couvre-joints sismiques consistent en une une technologie adaptative, laquelle se mobilise en suivant le mouvement du séisme, et évite finalement à la structure de se fissurer ou de même de casser. Le couvre-joint suit le mouvement du bâtiment, lui-même secoué par le séisme, et s’adapte aux différentes ondulations qu’il prend avec le reste des éléments de la structure.

Les couvre-joints sismiques de Tecno K sont créés pour ressembler à des accordéons qui se plient et se déplient selon le mouvement imposé aux constructions par les plaques tectoniques. Le couvre-joint sismique développé par Tecno-K est ainsi l’un des fameux « dissipateurs » dont parle l’architecte chilien Jaime Diaz : il est inséré dans le bâtiment de manière à limiter les conséquences du phénomène sismique sur le reste de la construction.

Pour en savoir plus sur nos produits et notre expertise para-sismique c’est ici : http://www.tecnok.fr/

L’Équipe TECNO K


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