Les différents enjeux climatiques

Les phénomènes météorologiques extrêmes entraînent des dégâts matériels importants aux bâtiments et aux infrastructures.

Les problèmes météorologiques

Tremblements de terre, tempêtes, inondations ou sécheresse - le nombre de pertes enregistrées à la suite d’une catastrophe naturelle est très élevé. Les pays en développement et émergents sont particulièrement vulnérables, plus exposés aux inondations et aux vagues de chaleur. Par ailleurs, les tremblements de terre les plus dévastateurs de ces dernières années ont par exemple frappé Haïti et le Chili, où de très fortes secousses ont été ressenties en 2010. Les dommages causés par un tremblement de terre dépendent largement des propriétés des bâtiments touchés, ainsi que des conditions locales du sous-sol et des paramètres du tremblement de terre lui-même, c'est-à-dire la magnitude, la distance et la durée.

Les effets du changement climatique

Certains de ces événements météorologiques sont dus au changement climatique. Et il n'y a pas de fin à cela en vue : les records de température annuelle moyenne mondiale sont battus à maintes reprises. Il est clair que la situation est grave non seulement pour les scientifiques et les hommes politiques, mais que des défis considérables attendent également l'industrie du bâtiment.

Les conséquences du changement climatique peuvent être de nature réglementaire. D'une part, elles sont liées à la réglementation des émissions de carbone et aux lois qui l'accompagnent, et d'autre part, aux questions de responsabilité et aux aspects de sécurité.

L’architecture durable

Avec les enjeux climatiques, le défi de l’architecture durable est d’allier design et protection de l’environnement.

Le défi de l’architecture durable

Pour répondre au défi d’une architecture durable et s’assurer que les bâtiments sont performants et de qualité, des dispositifs ont été mis en place :

  • Les réglementations (RT 2012, RE 2020) qui cadrent la thermique des bâtiments neufs et fixent des consommations d’énergie maximales ;
  • Les bâtiments écologiques (BBC, habitat passif, BEPOS) dont l’objectif est de réduire la consommation énergétique et la production de déchets ;
  • Les labels (RGE, HQE, E+ C-, Bas Carbone, QualiPAC) valorisent la qualité environnementale du bâtiment, reconnaissent les compétences spécifiques des professionnels du bâtiment et encouragent les initiatives locales.

Le choix des matériaux

Pour répondre à ces différents types de construction écologique ou label visé, il est important de choisir le bon matériau. Celui-ci doit impérativement être naturel et recyclable. Issus de la biomasse végétale ou animale, les matériaux biosourcés répondent parfaitement à cette exigence.

Les bénéfices

Conformes à la norme NF EN 16575, les matériaux biosourcés sont choisis pour leurs multiples bénéfices :

  • Ils réduisent les émissions de gaz à effet de serre;
  • Ils améliorent la qualité environnementale des constructions;
  • Ils luttent contre le réchauffement climatique.

Les matériaux biosourcés

Dans le bâtiment, les matériaux biosourcés les plus utilisés sont le bois, la paille, la laine de chanvre, la ouate de cellulose issue du papier, le liège, le lin et la laine de mouton. Peuvent également être utilisés la plume de canard ou le textile recyclé. Ces derniers sont des matériaux notamment utilisés dans l’isolation pour leur performance thermique et leur faible empreinte carbone.

Les méthodes de construction parasismiques

Outre une architecture durable en termes d’écologie, les constructions doivent également être durables dans le temps. Certaines zones se veulent à risque et les différentes structures qui s’y trouvent doivent être conçues pour être résistantes aux séismes.

Rappel sur l’Eurocode 8

L'Eurocode 8 - Calcul des structures pour leur résistance aux séismes, désigné en général par les normes EN 1998, s'applique à la conception et à la construction de bâtiments et d'ouvrages de génie civil dans les régions sismiques. Cette réglementation couvre les structures communes et, bien que ses dispositions soient de portée générale, les structures spéciales, telles que les centrales nucléaires, les grands barrages ou les structures offshore (en mer) sont hors de sa portée. Leur conception sismique doit répondre à des exigences supplémentaires et faire l'objet de vérifications complémentaires.

Les objectifs de la conception sismique conformément à l'Eurocode 8 sont explicitement énoncés. Il a pour but de veiller à ce qu'en cas de tremblement de terre :

  • Les vies humaines sont protégées ;
  • Les dommages soient limités ;
  • Les structures importantes pour la protection civile restent opérationnelles.

Ces objectifs sont présents tout au long du code et conditionnent les principes et les règles d'application qui y sont inclus. L'Eurocode 8 est composé de 6 parties traitant de différents types de constructions ou de domaines :

  • EN1998-1 : Règles générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments
  • EN1998-2 : Ponts
  • EN1998-3 : Évaluation et modernisation des bâtiments
  • EN1998-4 : Silos, réservoirs et pipelines
  • EN1998-5 : Fondations, ouvrages de soutènement et aspects géotechniques
  • EN1998-6 : Tours, mâts et cheminées

Les parties 1, 3 et 5 sont celles qui concernent la conception des bâtiments. La partie 1 étant la principale puisqu'elle présente les concepts de base, la définition de l'action sismique et les règles applicables aux bâtiments constitués de différents matériaux de construction.

Les grands principes de la construction parasismique

La construction parasismique doit ainsi respecter l’Eurocode 8, mais aussi l’arrêté du 22 octobre 2010 modifié par les arrêtés du 19 juillet 2011 et du 15 septembre 2014. De là découlent les principes de la construction parasismique relatifs à :

  • L’implantation ;
  • La conception ;
  • La mise en œuvre.

Pour répondre à ces différents principes, il est nécessaire de respecter certaines règles de construction :

  • Pour offrir une meilleure résistance au séisme, la structure doit avoir des formes régulières ;
  • Les joints entre deux structures adjacentes doivent assurer l’indépendance complète entre les blocs qu’ils délimitent ;
  • La construction doit avoir une certaine homogénéité en termes de rigidité;
  • Les structures doivent comporter des contreventements dans les deux directions principales du bâtiment ;
  • Une bonne liaison entre les éléments structuraux.

Pourquoi faire appel à un BET pour les projets d'urbanisme durable ?

Les collectivités territoriales se trouvent confrontées à la gestion ou à l’anticipation de plusieurs défis majeurs relatifs au changement climatique, aux enjeux parasismiques, à l’énergie, à la biodiversité ou encore à la gestion de l’eau. L’aménagement et l’urbanisme sont des angles d’attaques essentiels pour un développement durable des territoires.

Dans cette optique, les bureaux d’études techniques (BET) sont là pour accompagner les collectivités locales. Les BET se basent sur des rapports géotechniques et des rapports de sol afin d’étudier la géométrie du bâtiment ou de la structure. Ils réalisent des études de faisabilité et pré-opérationnelles en vue d’un projet d’urbanisme durable. Par ailleurs, ils sont au fait des différentes réglementations et peuvent ainsi proposer une conception adaptée aux contraintes parasismiques.

Le bureau d’études d’Adesol peut apporter son expertise en matière de joint de dilatation et vous assister dans toutes les étapes de votre projet en termes d’aménagement urbain et durable. Nous réalisons un diagnostic, sélectionnons les produits nécessaires pour éviter tous désordres.


Si vous êtes intéressé par la découverte de notre savoir faire, n’hésitez pas à nous poser vos questions.

email: contact@tecnok.fr

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