Qu’est-ce que le biomimétisme ?

 

Composé des termes grecs bios : vie, et mimésis : imitation, le biomimétisme est une démarche qui s’inspire des phénomènes observés dans la nature afin d’optimiser les capacités d’une construction ou d’un produit. Par exemple, les avions ont des ailes, comme les oiseaux, et c’est pour cela qu’ils disposent d’une telle capacité à planer.

L’idée est la suivante : la nature survit depuis des milliers d’années, aussi, il est bon de s’en inspirer afin de concevoir des productions durables et efficaces. Notamment utilisé en architecture et en ingénierie, le biomimétisme répond à des enjeux fonctionnels, mais également à des enjeux environnementaux et énergétiques. Par exemple, les maisons solaires, qui s’orientent en fonction de la hauteur du soleil dans le ciel afin d’économiser de l’énergie, sont des constructions biomimétiques.

 

Quand le biomimétisme investit l’architecture

 Le parc Gardens by the Bay à Singapour et la Sagrada Familia à Barcelone ont un point commun : ces constructions sont toutes deux directement inspirées des arbres. Mais plus globalement, elles sont issues du biomimétisme. Le but : s’inspirer de la nature pour créer un projet efficace.

Sagrada familia

Pour la Sagrada Familia, si l’idée était purement esthétique, l’architecte Gaudi s’est vite rendu compte que les piliers en forme d’arbres soutenaient mieux le poids de la structure. Quant au parc singapourien, il s’agit d’un jardin géant de 101 hectares qui compose désormais le poumon vert de la ville qui en avait bien besoin. Doté des plus grandes prouesses technologiques données en termes d’architecture, le parc est autosuffisant et permet de conserver des espèces de plantes rares et menacées tout en fournissant l’électricité nécessaire pour illuminer la ville à la nuit tombée.

 

Le biomimétisme est ainsi bien souvent le garant de la pérennité et de la solidité d’une construction, et c’est précisément ces agrégats que recherchent les architectes qui s’inspirent de la nature. “Le biomimétisme permet, par ailleurs, de consolider la structure des constructions.

Le bois créé artificiellement permet d’améliorer la régularité du matériau, quand l’agencement des os dans le corps inspire les fondations – c’était déjà le cas de la Tour Eiffel, dès 1887. La couche de protéines et de minéraux qui forme la coquille des ormeaux, si solide, a pu être reproduite dans les fondations des édifices construits dans des zones à risque sismique élevé pour absorber les chocs.” source

 

 

Mais le biomimétisme n’est pas qu’une tendance architecturale, il devient également une nécessité.

L’ONU estime que d’ici 2050, les grandes villes accueilleront 2 milliards de personnes supplémentaires. Il va falloir les loger et leur proposer des infrastructures suffisantes et durables qui ne porteront pas atteinte à l’intégrité de la planète.

Depuis les années 1950, les constructions s’étalent et ne sont pas forcément durables sur la longévité. Le défi dorénavant est de parvenir à créer des espaces de vie et de travail pérennes et éco-responsables qui respectent les enjeux sociétaux et sanitaires des prochaines décennies. Si possible, il faudrait même parvenir à réutiliser les constructions déjà en place et à les transformer pour les adapter aux problématiques actuelles.
Selon l’ONU, il faut encourager « la transformation des modes de vie vers des comportements de consommation et des stratégies de productions urbains plus durables et résilients ».

 

La technologie elle aussi s’inspire de la nature pour évoluer

En effet, le biomimétisme est également à l'œuvre dans les dernières technologies. Les professionnels de la Tech étudient les prédispositions naturelles des animaux à détecter toutes sortes d'événements afin de les reproduire de manière artificielle pour nous servir au quotidien. C’est par exemple le cas du capteur biomimétique dédié aux ondes sismiques. Entièrement inspiré de l’éléphant, le capteur biométrique créé par Bioxegy est capable de détecter des ondes sismiques.

En effet, ces derniers disposent d’outils de choix leur permettant de détecter des ondes potentielles :

  • un coussin de graisse dans chaque patte qui leur permet de ressentir les ondes de choc, sous forme de vibrations,

  • des oreilles qui captent les basses fréquences,

  • une trompe qui dispose de corpuscules de Pacini : de très fins capteurs de mouvements.

Les ingénieurs Bioxegy sont ainsi bien inspirés de prendre l’éléphant pour modèle : c’est un mètre-étalon efficace et fonctionnel depuis des millénaires ! La NASA de son côté développe un capteur directement inspiré des yeux de mouches : elles aussi détectent les vibrations sismiques !

 

Chez Adesol, entreprise spécialisée en profilés parasismiques pour constructions, nous proposons des produits qui s’intègrent parfaitement à cette mouvance architecturale.

 

Nos systèmes de couvre-joints de dilatation parasismiques s’inspirent de la nature en accompagnant le mouvement tridimensionnel de l’onde pour limiter les dégâts matériel et surtout humain. 

Notre objectif : pérenniser des constructions en leur permettant de faire corps avec les événements de la nature.
 Nos produits parasismiques de dernière génération s’implémentent dans les constructions situées pas seulement dans les zones à risque et offrent l’avantage de durer dans le temps, quels que soient les évènements.

Les gares du GRAND PARIS EXPRESS sont un bon exemple. L’amplitude des micro-vibrations du trafic ferroviaire et la géologie ont conduit au choix de profilés de parasismiques.

 


Si vous êtes intéressé par la découverte de notre savoir faire, n’hésitez pas à nous poser vos questions.

email: contact@tecnok.fr

Poser votre question

Adesol Groupe

Adesol Groupe